mercredi 6 janvier 2010

Mohamed Khider

Le devoir de mémoire et les souvenirs ne sont pas de l'histoire en elle même en tant que discipline scientifique et technique devant être réfléchie et ouverte au débat public par les historiens, mais quelque part, ils peuvent y contribuer comme de petits élèments pouvant servir à quelque chose.

Mohamed Khider, né le 13 mars 1912 à Alger en Algérie et mort assassiné le 4 janvier 1967 en Espagne, est issu d'une famille modeste originaire de Biskra. Il milite très tôt en faveur de l'indépendance.

En 1934, il adhère à l'ENA (Étoile nord-africaine). Le 2 août 1936 il milite au sein du PPA (Parti du Peuple Algérien) En 1937 il est élu permanent du PPA en qualité de secrétaire du bureau d'Alger et trésorier de la section Alger marine. Le PPA dissout durant la seconde guerre mondiale, ses membres sont traqués et le 28 mars 1941, Mohamed Khider est arrêté pour atteinte à la sécurité de l'Etat et sera emprisonné jusqu'en 1944. Libéré, il est à nouveau arrêté en 1945 après le massacre de Sétif du 8 mai 1945. Libéré en 1946, il est l'un des artisans de la transformation du parti du PPA, qui se divise en 2 partis, l'un légal, le MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques), l'autre secret l'OS (Organisation Spéciale).

En 1946, il est élu sur la liste du MTLD député d'Alger à l'Assemblée nationale française. Il est nommé membre de la Commission des pensions et le 30 janvier 1948 de la Commission de la famille, de la population, de la santé publique et de la Commission de la presse. C'est durant cette même année qu'il assistera au "Comité central de Zeddine" qui donnera alors priorité à la lutte armée par la création de l'OS (Organisation Spéciale). En avril 1949, il est impliqué dans l'attaque de la poste d'Oran préparée par L'OS et fait alors l'objet d'une demande de levée d'immunité parlementaire. En juin 1951, à la fin de son mandat, pour éviter une arrestation, il quitte la France pour le Caire. Il est adjoint à Chadli Mekki responsable de la section algérienne du bureau du Maghreb. En octobre 1952, lors de l'exclusion de Chadli Melli, Khider prend la direction de la section algérienne du Bureau du Maghreb en tant que délégué du MTLD.

Pour venir à bout de la crise qui éclate au sein du MTLD entre les méssalistes et les centralistes qui s'affrontent sans merci et pour ressouder le Parti, Le CRUA (Comité révolutionnaire d'unité et d'action) est créé par ceux qu'on a appelé les 9 historiques dont Mohamed Khider, Mohammed Boudiaf, Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M'hidi, Rabah Bitat, Didouche Mourad, Krim Belkacem, Hocine Aït Ahmed et Ahmed Ben Bella Le 10 octobre 1954 Les membres du CRUA fixent la date de l'insurrection au lundi 1er novembre 1954 et créent 2 organismes, l'un politique, Le FLN FLN, l'autre militaire l'ALN (Armée de libération nationale). Entre 1955 et 1956, Khider se rend dans plusieurs pays européens pour expliquer la cause algérienne et rencontrer un envoyé de Guy Mollet. Il se rend également en juillet 1956 en Libye pour y obtenir un soutien. Le 20 août 1956, lors du Congrès de la Soummam, la direction politique du FLN est confiée au CNRA (Conseil national de la révolution algérienne) composé de 34 membres dont Khider. Le 22 octobre 1956, l'avion qui transporte les dirigeants du F.L.N. (Ben Bella, Mohamed Khider, Mohamed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Mostefa Lacheraf) de Rabat à Tunis est détourné sur Alger où ils sont mis en état d'arrestation puis emprisonnés. En septembre 1958, Khider et ses compagnons sont nommés Ministres d'Etat du GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne).

Libéré en 1962, Mohamed Khider soutient Ben Bella et devient Secrétaire général et trésorier du FLN. Suite à des divergences apparues en 1963 avec Ben Bella, il est contraint à l'exil. À l'abri, depuis Genève, il annonce officiellement son opposition à la dictature du FLN. S'en suit l'affaire dite du "trésor du FLN" où Ben Bella puis Boumédiène l'accusent d'avoir détourné les fonds du FLN qu'il gérait. Khider déclarera d'ailleurs son opposition au coup d'État et au régime autocratique du colonel Boumédiène en 1965.

Le 4 janvier 1967, en Espagne, Mohamed Khider est assassiné par les services spéciaux algériens à Madrid. Hocine Aït Ahmed, beau frère de Khider, désigne Dakhmouche Youssef[réf. comme étant l'auteur de cet assassinat.

samedi 2 janvier 2010

Liste des étudiants victimes de la répression depuis septembre 1957

À la Conférence internationale extraordinaire du Cosec à Londres, l’Ugema a présenté une liste de ses membres victimes de la répression depuis 1955.
Voici les cas qui se sont produits depuis septembre 1957, tels que rapportés par la commission :

Septembre 1957
Siamour Mouhoub, président de la section de Besançon de l’Ugema, tué dans un prétendu “accident de voiture” près de Charleville (France). Malgré la demande l’Ugema, les autorités françaises refusèrent l’autopsie et la restitution du corps.
Hakimi, étudiant en médecine à Grenoble, marié, père d’un enfant, a été arrêté le 17 septembre.
Keramane Sadek a été enlevé et dirigé vers une destination inconnue. Ensuite, on l’a transféré à la prison civile de Barberousse.

Octobre 1957
Senaadji Mouloud, 20 ans, étudiant à l’École de commerce de Clermond-Ferrand, a été assassiné. Ses meurtriers n’ont jamais été retrouvés.
Bouabdellah Mokhtar, 27 ans, étudiant à la faculté de droit de Grenoble, a été arrêté, maintenu en prison pendant plus de deux mois et relâché après non-lieu.

Novembre 1957
Mohammed Khemisti, secrétaire général de l’Ugema, étudiant en médecine à l’université de Montpellier, a été arrêté à son domicile le 12 novembre et transféré à Alger.
Baali Allam, étudiant en droit, président de la section de Lyon, et Belhadj Marzoug Mustapha, étudiant en sciences, furent arrêtés à leur domicile à Lyon et transférés immédiatement à Alger.
Cherid Mohammed, étudiant en médecine, président de la section de Reims, a été arrêté à Douai sous l’inculpation d’atteinte à la sûreté extérieur de l’État.

Décembre 1957
Le 19 : perquisition du bureau national de l’Ugema par la DST et détention pendant 24 heures du secrétaire général adjoint, Taleb Chaib ; saisie de nombreux dossiers.
Sidhoum Kamel, étudiant en médecine, ne pouvant s’inscrire à la faculté de médecine de Paris, ni à celle de Nancy, décida de se rendre à Bruxelles pour poursuivre ses études. Arrêté à la frontière, il fut interrogé, maltraité et, finalement, incarcéré pendant trois semaines à la prison de la Santé de Paris.
Belarbi Mohammed, étudiant en sciences politiques, ancien secrétaire général de l’Ugema, ancien secrétaire général de l’AEMNA et du Comité de liaison, a été arrêté et incarcéré à la prison civile de Barberousse.

Janvier 1958
Aït Chaalal Messaoud, président, Taleb Chaib, Aoufi Mahfoud, président de la section parisienne de l’Ugema et une cinquantaine d’autres dirigeants et membres ont été arrêtés le 28 janvier à l’occasion de la dissolution de l’Ugema.
Aït Chaalal, Taleb et Aoufi ont été inculpés de “menace à la sûreté extérieur de l’État” mais ils ont été libérés sur parole et les 50 autres relâchés après interrogatoire.
Azzi Areski, étudiant en médecine à Grenoble, a été condamné à 18 mois de prison pour “menace à la sûreté extérieur de l’État”.

Mai 1958
Armi, étudiant en médecine à Grenoble, a été arrêté le 7 mai et immédiatement transféré à Alger, dans des circonstances qui rappellent l’affaire Khemisti. Il était parmi les 50 arrêtés en janvier et il avait été relâché sur parole après inculpation de “menace à la sûreté extérieur de l’État”.

Décembre 1958
Nouvelle vague d’arrestations dans toute la France, plus de 30 étudiants algériens emprisonnés pour avoir “reconstitué une ligue dissoute”, c’est-à-dire pour avoir soi-disant réformé une section clandestine de l’Ugema en France. Parmi ceux qui ont été arrêtés, ont été identifiés :
À Paris : Mlles Bensmaia Zakia, Bendissari Fatma-Zohra, Kherbi Djamila, Francis Mustapha, Kara Ali et Mustapha, Kebaili Moussa, Boumaza Chérif, Boussalah Ahmed, Illes Salah, Batata Abderrahmane, Belhadj Abdelkader, Choughi Abdlhafid, Fzeri Ahcène, Kandil, Zerrouki, Cheriet Mohmoud, Harbi Ali.
À Lyon : Aguercif Meziane, Abbas Mahmoud et Abdelkader, Mansouri Rachid.
À Montpellier : Belhocine Saad, Yaker, Zebra Mohamed.
À Nancy : Boutemène Larbi, Sidhoum Kamal.
à Caen : Ghezali Ameziane.
À Marseille : Benhamla Hocine, Sadek Nadir et Mustapha, Mentalechta.
à Aix-en-Provence : Benikous.
à Tours : Belkhelil Ahmed.

Sources : Etat Major ALN

Ralliement des étudiants à la Révolution algérienne

Ce fut en pleine guerre de Libération, en juillet 1955, que des étudiants créèrent l’Ugema pour mobiliser ses membres autour de l’objectif fondamental de la Révolution, l’indépendance nationale. Ce qui attire immédiatement sur les adhérents les foudres de l’appareil répressif colonial.

Al’université d’Alger, les étudiants algériens, au nombre de 500 contre 4 500 européens, étudiants soumis en permanence aux provocations alors que dans les centres universitaires de France, l’attitude était généralement hostile. Il y a eu toute une série d’arrestations, d’enlèvements, de tortures et même d’assassinats de dirigeants et de membres de l’Ugema. Le cas le plus dramatique fut celui de Kacem Zeddour, mort après avoir été sauvagement torturé. La police française a ensuite jeté à la mer son cadavre ficelé dans un sac lesté de 70 kg de plomb. Mais, trois semaines plus tard, le corps s’échoua sur le rivage et l’affaire a fait la une de la presse française. La septième Conférence internationale des étudiants a, alors, déploré “les atteintes à la liberté de l’enseignement” et “dénonce l’usage de la torture à l’encontre des étudiants algériens”. Elle a exprimé l’espoir de voir l’aboutissement d’un règlement “équitable et rapide” du problème algérien, grâce à la reconnaissance de l’indépendance nationale, “condition première pour un enseignement libre et démocratique en Algérie”. L’année universitaire 1957/58 a débuté sur une note de détente, l’Ugema ayant annoncé qu’elle allait cesser de boycotter les cours et les examens. La grève, qui durait depuis mai 56, avait été décidée à l’origine par la section d’Alger de l’Ugema qui demanda à ses adhérents de rejoindre leurs frères dans les rangs de l’ALN. Le comité exécutif de l’union devait étendre ensuite l’ordre de grève à toutes les universités de France, en signe de solidarité avec la lutte du peuple algérien et de loyauté et d’attachement des jeunes intellectuels algériens envers leur peuple, démonstration destinée à réfuter les allégations françaises selon lesquelles la Révolution algérienne était l’œuvre d'agitateurs non soutenus par la majorité.
L’ordre de grève a été suivi par la grande majorité des étudiants algériens qui cessèrent d’assister aux cours et boycottèrent les examens de juin 1956.
Le 13 décembre 1956, le comité exécutif avait étudié la possibilité de mettre fin au mouvement, mais il a estimé que le moment n’était pas propice, considérant, d’après Mouloud Belahouane qui était alors président du comité, que “rien de nouveau, bien au contraire, ne s’était produit en Algérie”.
Cette grève a imposé de lourds sacrifices aux étudiants algériens et sa prolongation, en 1957/58, aurait pu avoir pour conséquences de leur ôter définitivement le statut d’étudiant dans les universités françaises. De plus, la chute catastrophique du nombre d’élèves sortant de l’enseignement secondaire avec leur bac, chute due aux malheurs de la guerre, signifiait que le pays était menacé de paralysie par manque de cadres qualifiés à même d’assumer des responsabilités une fois l’indépendance acquise. Ce nombre était, d’après l’union, descendu à moins de 250 par an, soit moins du tiers du chiffre antérieur à 1954.
C’est pourquoi l’Ugema annoncera, le 14 octobre 1957, lors d’une conférence de presse à Paris, que l’ordre de grève était levé, sauf à l’université d’Alger dont l’esprit colonialiste n’est plus à démontrer. L’union affirmera à cette occasion que la grève avait atteint son objectif premier qui est celui d’attirer l’attention de l’opinion internationale sur la “volonté de l’Ugema de s’engager pleinement dans le combat libérateur”.
La conférence se terminait par cette déclaration : “Confiant dans l’issue finale du combat libérateur et conscient des lourdes charges qu’il aura à assumer pour édifier un État nouveau et en assurer un fonctionnement harmonieux, l’étudiant doit se préparer à faire face à ses nouvelles responsabilités. Investi de cette nouvelle mission par son peuple, il apporte la preuve de sa foi en l’avenir en préparant, en pleine guerre, les lendemains de la victoire, en donnant à l’Algérie indépendante les cadres solides, éprouvés et dignes de l’esprit révolutionnaire de son peuple.”
Il serait certainement erroné de voir dans la fin de la grève un changement quelconque d’orientation de l’union et des étudiants algériens, mais plutôt, comme l’indique la déclaration, la fin d’une phase.

http://www.algeria-watch.org

Message du colonel Amirouche aux étudiants

Du maquis, le colonel Amirouche adressa, le 8 mars 1958, un message “aux frères de l’Ugema”, dans lequel il invite les étudiants algériens à se préparer à assurer la gestion des affaires de l’Algérie. Cet hommage appuyé aux étudiants est comme une reconnaissance de la trop grande importance qu’il a accordée au complot dit des “bleus”, erreur qui le poussa à se méfier des jeunes citadins diplômés et à en exécuter une partie.
“Servir la patrie, écrit le colonel Amirouche, est la seule devise de tous les Algériens. Vous qui êtes dans les villes, dans les universités, dans les lycées, chaque chose autour de vous sent la révolution qui vous incite à penser à tous les instants à votre devoir. Votre travail, c’est l’attention soutenue qui ne doit jamais vous éloigner de la cause algérienne. Partout, votre conduite, vos gestes doivent vous désigner comme des combattants. Au même moment, des frères, des étudiants comme vous luttent dans le maquis. Vous aussi, vous luttez pour votre pays. Lutter, c’est servir son pays de n’importe quelle façon. Mais l’intention demeure seule valable, surtout pour des étudiants qui ne peuvent ne pas être conscients de leur existence d’Algériens. L’Algérie a besoin de tous ses fils pour achever la révolution politique qui libérera le peuple du colonialisme. Pour continuer la révolution, elle aura besoin d’éléments conscients de l’intérêt supérieur de l’Algérie, elle aura besoin de patriotes.
En mémoire de tous ceux qui sont tombés dans le maquis pour notre peuple encore courbé sous le poids de l’injustice et de lâches répressions, vous, étudiants algériens, vous devez plus que jamais prouver au monde que vos actions, qui ne se séparent pas de la révolution, ne sont pas négligeables.
Pour une Algérie libre et démocratique, tous les Algériens uniront leurs sentiments et leurs énergies dans un même élan de sacrifice.”

jeudi 31 décembre 2009

Des sigles pour des mouvements nationalistes

DES « MESSALISTES » aux « CENTRALISTES » au F.L.N.

***Parti Populaire Algérien(P.P.A./1937 / 48):
né des déboires et dissensions au sein de l’Etoile Nord Africaine né en 1926,entre l’orientation laïque et internationaliste de Emir Khaled, petit-fils de l'émir Abd El-Kader, avec Messali Hadj un temps liée avec le Parti Communiste, mais plus arabisant et moins laïc, et s’opposant aux options « berbéristes » des leaders « kabyles » du mouvement social algérien …
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***Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques(M.T.L.D./1948):
Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques
succède au Parti du peuple Algérien avec Messali hadj comme tête de fil ; en 1953 les dissensions sur la question de l’action armée, amènent à la scission et à la « Toussaint Rouge » choisie par une minorité organisée au sein du C.R.U.A. (voir ci-après)
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***Mouvement National Algérien(M.N.A./1954 / 58)
Mouvement National Algérien
il est créé par Messali hadj qui refuse de rejoindre le F.L.N.
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***Organisation Spéciale(O.S./1947 / 1950)
bras armé clandestin du MTLD, célèbre pour son action dans le hold-up d’Oran de 1949 avec Ait Ahmed et Ben Bella comme organisateurs, elle est touché par le débat entre arabisant et berbéristes mais traverse l’ éclatement du MTLD avec le refus de Messali Hadj de positionner sur la question de l’action armée … elle préfigure l’action armée envisagée par les concepteurs de la « Toussaint Rouge »
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***Comité Révolutionnaire pour l’Unité et l’Action(C.R.U.A./1954 mars)
créé en mars 1954 issu de l’O.S. pour envisager « la lutte armée pour l’indépendance de l’Algérie » par 9 chefs historiques dont les 6 de la « Toussaint Rouge » et les 3 de la « délégation étrangère » au Caire …
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***Front de Libération National(F.L.N./1954 novembre)
créé à l’occasion de l’action de la « Toussaint Rouge » marquée par une vague d’attentats accompagnés d’une déclaration diffusée par tracts revendiquant l’indépendance et signée du F.L.N. réclamant :

« la restauration d’un État algérien démocratique et social dans le cadre des principes islamiques »
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***Comité de Coordination et d’Exécution, première direction centralisée du F.L.N.(1954/C.C.E)
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***C.N.R.A.( 1956)
Conseil National de la Révolution Algérienne mis en place en août 1954, suite au Congrès dit de la Soummam, et qui confirme la majorité prise par le F.L.N. au sein du mouvement algérien pour l’indépendance.
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***G.P.R.A. (1958)
Gouvernement Provisoire de la République Algérienne
structure née en 1958, pendant la guerre, et dirigée par Benyoucef Benkhedda puis visant à rassembler toutes les forces de la « résistance » algérienne Ferhat Abbas en devient le dirigeant
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***A.L.N. Armée de Libération Nationale (Algérienne)
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***ORGANISATIONS SYNDICALES
U.G.E.M.A. Union Générale des Etudiants Musulmans Algériens
U.S.T.A. Union Syndicale des Travailleurs Algériens
U.G.T.A. Union Générale des Travailleurs Algériens
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***AUTRES ORGANISATIONS
U.D.M.A. Union Démocratique du Manifeste Algérien
ferhat Abbas

***P.C.A. Parti Communiste Algérien
***P.R.S. Parti de la Révolution Socialiste
***F.F.S. Front des Forces Socialistes
°Sources : Doc. Photo déjà cité / Dictionnaire de colonisation française, Claude Liauzu, Larousse mars 2007.

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